Bienvenue dans le monde du jeu vidéo en 2024, une année pleine de surprises, de succès retentissants, mais aussi de déceptions significatives, notamment en ce qui concerne le journalisme de jeu. Dans cet article, nous allons explorer pourquoi 2024 a été qualifiée d’année de journalisme de jeu discutable et en quoi cette situation mérite notre attention.
Un Manque de Vérification des Faits
L’un des principaux problèmes cette année réside dans la couverture médiatique de titres tels que Black Myth Wukong. Bien que ce jeu ait rencontré un succès notable sur Steam, la médiatisation a souvent versé dans des allégations douteuses. Des accusations de sexisme au sein du studio GameScience, basées sur des traductions erronées et des interviews anonymes, ont altéré la perception du jeu avant même sa sortie. En tant que journalistes, notre devoir est de juger un jeu sur ses mérites réels, en mettant de côté les rumeurs non fondées.
Il est crucial d’éviter que desallégations non vérifiées nuisent à la réputation d’un studio et de son nouveau titre. Les joueurs méritent des critiques basées sur le gameplay, et non sur des insinuations.
Une Déconnexion avec les Joueurs
La distance entre les journalistes de jeux et les véritables passionnés de jeux vidéo semble croître. Un exemple frappant est Dragon Age Veilguard, que de nombreux journalistes ont salué comme un jeu de l’année, bien qu’il ait échoué commercialement. La narration, un élément central de l’identité d’une série comme Dragon Age, était jugée médiocre, et pourtant, les critiques ne semblaient pas en tenir compte.
Des jeux avec une écriture faible ne devraient pas recevoir des éloges sans égard pour leurs défauts. Ce décalage entre la critique professionnelle et les attentes des joueurs est préoccupant et mérite une réflexion sérieuse.
L’Ére des Critiques Sèches
En 2024, nous avons également constaté une tendance à des critiques « sûres », où de grandes franchises comme Concord, Skull and Bones et Star Wars: Outlaws ont été jugées moyennement, malgré leurs performances décevantes auprès des joueurs. Cette approche hésitante empêche un vrai débat constructif sur les défauts d’un jeu.
Lorsque des journalistes craignent de nommer un titre comme médiocre, cela nuit non seulement à la crédibilité de leurs critiques, mais aussi à la communauté des joueurs qui dépend de ces évaluations pour prendre des décisions éclairées.
Une Vision pour 2025
Alors que nous nous tournons vers 2025, l’espoir d’un renouveau pour le journalisme de jeu est au rendez-vous. Une myriade de nouveaux titres attendent d’être évalués, et il est impératif que les critiques soient justes et fondées sur des faits. Les journalistes doivent renouveler leur engagement à couvrir les jeux de manière honnête et transparente, en gardant toujours à l’esprit la voix des joueurs.
En conclusion, j’encourage les lecteurs à s’impliquer dans cette discussion cruciale sur le journalisme de jeu. Votre opinion compte, et votre feedback est essentiel pour l’avenir de cette profession. Ensemble, nous pouvons aspirer à un niveau de critique qui élève l’expérience des joueurs et respecte l’industrie du jeu.
